La marchandisation se produit lorsque quelque chose est traité comme une marchandise - achetée, vendue ou échangée. Ce concept, en particulier en ce qui concerne le corps humain et ses parties, a souvent des connotations négatives. C'est pourquoi les gens craignent que les transactions des biobanques n'aboutissent à une marchandisation. Mais cette inquiétude est-elle justifiée ?
La structure d'une biobanque, qu'elle soit à but lucratif ou non, peut avoir une incidence sur les préoccupations relatives à la marchandisation. Les organisations à but non lucratif ont souvent pour priorité de faire avancer la science, tandis que les entreprises commerciales peuvent vendre ou concéder des échantillons à des fins lucratives. Lorsque la recherche du profit domine, le risque de marchandisation des échantillons est plus élevé, surtout si les droits des donneurs sont négligés.
Cette question revêt une importance particulière lorsque l'on considère la fourniture d'échantillons cliniques aux industries biotechnologiques et pharmaceutiques. Il est essentiel que ces entreprises aient accès à des échantillons biologiques afin de pouvoir développer de nouvelles thérapies, des diagnostics et des vaccins. Toutefois, les préoccupations liées à la marchandisation peuvent décourager certaines biobanques de fournir des échantillons cliniques aux entreprises.
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